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Nos actions récentes :

L’association apporte une aide financière à l’école du centre A de Kongoussi et à l’école du Sanrgho avec l’apport d’un repas quotidien pour les enfants de ces deux écoles. La mise en place des cours de soutien pour les enfants du cours préparatoire, le dépistage des carences alimentaires et leur correction ont un impact très positif sur la santé des enfants et le taux de scolarisation nettement supérieur à la moyenne nationale.

L’association finance notamment l’apprentissage de la couture pour les jeunes filles soumises au mariage forcé tout en soutenant le centre médical de la Miséricorde.

L’association prend aussi en charge les frais de scolarité des enfants parrainés et une partie des fournitures scolaires, en partenariat avec l’Ecole Alsacienne à Paris.

Au-delà de ces actions, l’association essaie de créer dans la région une structure médicale mère-enfant pilote autour de la naissance, de la contraception qui aurait une mission d’éducation en matière de santé et de prévention des mutilations génitales.

Les mutilations génitales féminines au Burkina Faso

 

Chaque année, le 6 février marque la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF). En 2018, il est estimé que 200 millions de femmes et de filles dans le monde ont subi une forme de MGF. Si cette tendance perdure, ce chiffre augmentera de 3 millions par an.[1] Il est donc […]

FILM ASSOCIATION ANNIE LOUIS AU BURKINA FASO JUIN 2017

FILM ECOLE CENTRE DE KONGOUSSI JUIN 2017

Séjour à Kongousi d’ une délégation de l’ association accompagnée d’Audrey Marnay, marraine de l’association et de Bruno Bourdeau, représentant de l’école Alsacienne. Du 18 au 23 février 2012, une délégation représentant l’association, accompagnée de la marraine de l’association, Audrey Marnay et du représentant de la direction de l’école Alsacienne, Bruno Bourdeau s’est rendue dans la province de Bam au Burkina Faso sur l’ensemble des sites bénéficiant déjà d’une aide de l’ association : école du centre A de Kongoussi , école du Sanrgho, centre d’ accueil des enfants dénutris, centre d’ accueil des adolescentes et des femmes âgées chassées de leur village, dispensaire de la Miséricorde mais aussi sur de nouveaux sites de la commune de Zimtanga dans la province de Bam.

L’objectif de la délégation était de rencontrer les autorités locales, sans le soutien  desquelles l’association ne pourrait agir, mais aussi les responsables des différents sites : directeurs d’écoles, instituteurs, représentants de l’association des parents d’élèves ainsi que les religieux responsables des sites d’accueil et le personnel médical.

 

Ces échanges ont permis à l’association  de dresser un bilan de l’action déjà menée et de définir quelles devaient être  les actions à venir en fonction  des demandes formulées par les intervenants locaux et de la propre évaluation de la situation par la délégation.

Le centre d’accueil des adolescentes et des femmes âgées :

 

Des religieuses burkinabé recueillent de jeunes adolescentes qui fuient les mariages forcées et s’en occupent jusqu’à leur majorité ;

Il y a une trentaine de pensionnaires, et deux d’entre elles acceptent de nous raconter leur histoire. Dès l’âge de 13 ans leur père les donne en mariage à un homme âgé qui le plus souvent a déjà plusieurs femmes dont elles seront les servantes. C’est pour éviter ce sort que certaines d’entre elles ont le courage de fuir leur famille; elles nous parlent de leur avenir, elles veulent devenir médecin ou institutrice; Les religieuses, qui ne reçoivent aucune aide publique, nous racontent les difficultés qu’elles rencontrent pour s’opposer aux pères qui viennent rechercher leurs filles; Ces mêmes religieuses recueillent dans un bâtiment mitoyen une vingtaine de femmes âgées qui devenues veuves et sans famille sont chassées de leur village sous de fausses accusations de sorcellerie, car en réalité elles représentent  une charge trop lourde pour la communauté alors même que les burkinabé ont un grand respect pour les personnes âgés ; Là encore, les religieuses ne reçoivent aucune aide publique, elles entretiennent un potager et font griller des criquets ; La délégation a remis des sacs de riz aux religieuses et des produits de toilette aux adolescentes ; A l’initiative d’Audrey Marnay, un bracelet  dessiné par elle, le Bangle Bam est vendu depuis le 9 mars 2012 (lien), l’intégralité des bénéfices est destinée à apporter une aide alimentaire à cette institution ; 

Le dispensaire de la Miséricorde et le  CREN (centre de récupération  des enfants malnutris :

Ce dispensaire est le seul existant pour la commune de Kongoussi et les communes environnantes il est dirigé par le père Sakhouri, infirmier. L’association a financé les travaux de restauration de  la maternité qui permet d’améliorer les conditions de prise en charge des parturientes dans un pays où le taux de mortalité maternelle est très élevé ; Lors de la visite de la délégation, de nombreux très jeunes enfants atteints de paludisme étaient hospitalisés ;  les mères présentes faisaient office d’infirmières,

 

Le centre d’accueil des enfants dénutris est pris en charge par des religieuses burkinabé qui recueillent les enfants dénutris et leur mère ou les jeunes orphelins  qui leur sont confiés ; L'association a remis des vêtements pour les jeunes enfants et des médicaments pour le centre et le dispensaire; L'amélioration des conditions de prise en charge des jeunes enfants est une priorité quand on sait que le taux de mortalité infantile en 2011 est de 79,84 pour 1000 et le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est de 176,2 pour 1000 ;

les enfants de BAM

Les écoles : le centre A de Kongoussi, le Sanrgho :

Le 10ème anniversaire du partenariat de l’école Alsacienne et de l’association a été l’occasion de réunir à Kongoussi, l’ensemble des autorités administratives de la province de Bam, la directrice et les enseignants de l’école du centre A ainsi que les représentants des parents d’élèves.

Au cours de cette journée la première pierre du mur d’enceinte de l’école,  financé par l’association, a été posée  et des arbres ont été plantés symboliquement dans l’enceinte de l’école par chaque membre de la délégation ; La nécessité de ce mur d’enceinte, réclamée par les enseignants, s’était imposée aux représentants de l’association lors du précédent séjour à kongoussi, afin d’assurer la sécurité des enfants ; L’aide alimentaire apportée aux enfants depuis la création de l’ association et qui consiste à permettre aux enfants de recevoir un repas à l’ école pendant toute l’année scolaire, a permis d’augmenter considérablement le taux de scolarisation qui est pour les deux écoles du centre A et de Sanrgho de 98% , alors que la moyenne nationale est de 45% ;

Les membres de la délégation ont été accueillis dans les deux écoles par des haies d’enfants qui agitaient des drapeaux de nos deux pays, en chantant ;

 

Tant le soutien alimentaire et en fournitures scolaire que le parrainage mis en place dans la cadre du partenariat avec l’école Alsacienne permettent la prise en charge de 1200 enfants. La persistance des efforts faits pour leur venir en aide,  contribuent à donner un espoir immense à ces enfants mais aussi aux enseignants ; La délégation a pu constater qu’au-delà de la simple aide matérielle ,les enseignants des deux écoles attachent une grande importance aux échanges qui se sont établis avec l' école Alsacienne; 

 

Il faut rappeler que les classes sont d’environ 100 élèves, que l’enseignement est dispensé en français, alors que les enfants qui arrivent à l’école ne parlent que le moré, ce qui explique le faible pourcentage de succès aux épreuves du brevet ;  
Nous avons pu rencontrer les enfants parrainés et en particulier ceux qui poursuivent leur scolarité au collège, grâce à l’engagement des parrains, ils peuvent envisager de choisir un métier. Certains ont émis le souhait de devenir médecin, infirmier, garagiste, l’association sera à leur côté pour les aider à construire leur avenir. 

 

 

Depuis 2010, l’école Jean Jaurès à Toulouse soutient l’action menée par l’association Les Enfants de Bam. Ainsi, chaque année, les élèves sont sensibilisés à la vie des écoliers du Centre A et depuis peu de Sanrghogrâce à un échange de courrier et au visionnage de films ou de photos montrant leur vie quotidienne.

Comprenant la nécessité d’aider ces enfants, chaque classe travaille sur un projet particulier. 
Les travaux des différentes classes sont regroupés et présentés aux parents d’élèves. Lors de cette exposition, des dons sont récoltés pour l’association.

Au fil du temps, un lien s’est créé et le mot solidarité prend 
du sens.

La région du Zimtanga :

Lors de notre séjour, nous nous sommes rendus dans la région du Zimtanga, situé de l’autre côté du lac de Bam. Nous avons été reçus par son maire Macaire Ouedraogo. Cette région comprend 41 villages pour 23098 habitants. Les enfants font parfois 10 km pour se rendre à l’école. Un collège a été inauguré en 2010 pour permettre à certains de poursuivre leur scolarité après le certificat d’étude. Nous avons rencontré des jeunes filles dont la volonté d’acquérir un métier est exceptionnelle, matin et soir elles marchent plus de 2 heures pour se rendre au collège, deux d’entre elles sont mères célibataires, elles suivent les cours, leur bébé dans le dos .L’équipe enseignante est remarquable.

Nous avons décidé de les aider à construire un abri pour la préparation des repas et nous allons mettre en place un échange de correspondance avec des élèves de même niveau scolaire à l’école Alsacienne.

 

La région dispose d’un dispensaire de soin et d’une maternité. Nous avons été frappés par les efforts et l’engagement des infirmiers, de la sage-femme que nous avons rencontrés. Les besoins sont immenses en matériel, médicaments. Nous avons pu échanger avec les familles des accouchés. La préparation des repas est à la charge des familles qui parfois viennent de villages très éloignés. Nous avons décidé de les aider à construire un abri pour être protégé des intempéries. 

 

L’association poursuivra son action à l’école du centre A de Kongoussi et du Sanrgho par les parrainages qui doivent être développés, par l’aide alimentaire d’un repas par jour pour les 1200 enfants. La situation alimentaire du Nord du Bukina est préoccupante avec un prix des céréales en augmentation de plus de 30 %, en rapport avec l’arrivée de réfugiés du Mali de plus en plus importante. 

L’association s’est engagée à construire le mur d’enceinte du centre A pour permettre aux élèves de travailler en sécurité .L’association cherche à réunir des fonds pour la création d’un dispensaire de santé et une maternité au Sanrgho pour permettre à une population de plus de 10000 personnes d’avoir accès aux premiers soins .

 

Enfin ,l’association s’engage à aider la région de Zimtanga par la création de 2 abris ,l’un pour le collège ,l’autre pour la maternité .La mise en place d’une correspondance épistolaire entre les collégiens du Zimtanga et ceux de l’école Alsacienne renforcera notre engagement . 

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